La Fondation Antoine et Marie-Hélène Labbé pour la poésie, créée en 2008, ne pouvait pas rester insensible aux drames intimes suscités par la pandémie du Covid-19 et par son corollaire, le confinement. La situation était brutale et inédite, les repères manquaient. Ceux qui n’étaient pas frappés de sidération, bricolaient comme ils pouvaient, entre solitude, angoisse et redécouverte de joies simples. La lecture, l’écriture s’imposèrent progressivement, comme une évidence et, au cœur de cette évidence, la poésie; poésie lue, poésie écrite, poésie murmurée, poésie déclamée, poésie apprise par cœur et avec bonheur récitée.
Il fallait une moisson riche de poèmes dans laquelle puiser, poèmes au sens large : extraits de roman, d’essais, lettres, prières, journaux intimes. Une jeune comédienne, Estelle Meyer, les réunissait pour les lire, chaque jour, sur WhatsApp. Ses choix sont audacieux, mêlant les époques, les continents et les formes au long d’une promenade libre et chatoyante; elle suit son bon plaisir qui devient le nôtre.
Les mois de confinement ont été propices à l’écriture. Cet ouvrage a également souhaité réunir des poèmes choisis par chacun des poètes de la Fondation qui, avec leur sensibilité propre, ont confié leur peine, leurs espoirs à ces pages inédites.
Vous qui ouvrez ce livre, prenez espoir!
Demandez à recevoir l’ouvrage !